Les médias nationaux ont leur logique de fonctionnement. Une de leur logique consiste à reprendre les infos des uns des autres afin de faire l’actualité. C’est ainsi que Jouy-le-Moutier s’est retrouvée sous l’œil des caméras pour une série de capots et roues volées. Si les faits sont bien sûr vérifiés, il reste toutefois à contextualiser, ce qu’ont omis à chaque fois de préciser les journalistes. En effet, sur une population de 17.500 habitants, seuls 82 cas ont été recensés l’année dernière. Ce nombre est sans doute encore trop élevé mais il est inférieur de 20% par rapport à l’année précédente. La majorité n’a pas attendu TF1 pour se mettre au travail… Quelques semaines après, un autre sujet paraissait dans la presse faisant aussi la une du quotidien « Le Parisien ». Il portait sur la restauration scolaire et sur notre nouveau prestataire la Fondation ANAÏS. Un sujet optimiste, de qualité et qui concerne un nombre bien plus important de Jocassiennes et de Jocassiens. Pourtant, sur ce sujet, aucun média national ne s’est déplacé. La qualité des aliments, le respect des saveurs, l’éducation au goût, la fin du plastique, l’employabilité des personnes situation de handicap n’ont pas autant intéressé les rédactions parisiennes… Il semblerait donc que les bonnes nouvelles ne fassent pas recettes. Nous le déplorons vivement. Le sensationnalisme permet de vendre des espaces publicitaires. C’est une autre logique des médias nationaux, on le sait. Nous supposons donc qu’aucune caméra ne s’intéressera non plus au budget de notre ville. Un budget voté à l’équilibre sans hausse de la part communale de la taxe foncière pour la quatrième année consécutive et conformément aux engagements pris devant les Jocassiens. Un tour de force au regard du contexte inflationniste. En avril ne te découvre pas d’un fil. Si d’autres maitrisent le fil de l’info, nous maitrisons les cordons de la bourse et c’est sûrement là que les Jocassiens sont le plus attentifs. La majorité à vos côtés.